La Bouquinerie

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L'assassin habite Privas

le mystère des affiches rouges

Eté 1976, Privas a chaud, Privas a peur… D’énigmatiques affiches rouges dans les rues de la ville, une série de crimes mystérieux et sordides… la population s’inquiète et les autorités sont en émoi. Un assassin rôde et sa détermination paraît sans faille. Il sème la terreur par des meurtres sanglants accompagnés de terrifiantes mises en scène. Un jeune journaliste du « Vivarais Libre » enquête, croisant et recroisant la route des inspecteurs John Sutton et Sonia Sarouli. Une course contre la montre s’engage dans une atmosphère oppressante et de plus en plus angoissante. Il s’agit, pour les enquêteurs, de donner sens à l’insensé. L’été 1976 vire au cauchemar dans ma paisible petite ville. Un polar ardéchois palpitant qui vous replonge au cœur des années disco, au temps des pantalons pattes d’éléphant, des cheveux longs et des babas-cool. Un roman noir qui se
risque parfois aux frontières du burlesque et du vaudeville.

L’auteur : David Vinson, historien, professeur d’histoire-géographie, s’essaye pour la seconde fois au genre policier. Après le succès du premier opus, « Meurtre à Crussol », il nous entraîne cette fois-ci dans les rues de Privas. On y retrouvera, non sans plaisir, certains personnages truculents du premier livre… avec quelques années en moins. L’intrigue fait naturellement la part belle au mystère et au suspens. Une fois encore, David Vinson délaisse la rigueur des recherches historiques pour la fantaisie et l’imaginaire du romanesque.

UN POLICIER TOUT À FAIT PALPITANT, RENÉ SAINT-ALBAN.

160 pages. 12,50 euros


Extrait

PROLOGUE

L'atmosphère était étouffante, le temps lourd virait visiblement à l'orage. Privas, assoupie et silencieuse, semblait pourtant insoucieuse et nonchalante. La petite ville du Vivarais, ceinturée de monts et de contreforts, s'imaginait prémunie contre les vicissitudes des hommes et des cieux. Loin de l'agitation des grandes aires urbaines, le sommeil sans souci des bienheureux Privadois semblait, comme toujours, sans entrave. Les sombres cumulus, prêt à éclater, qui en cette nuit estivale masquaient partiellement la voûte étoilée et le clair de lune, étaient pourtant annonciateurs de bien mauvais présages. L'été 1976, au-delà des aléas climatiques, allait rester gravé dans toutes les mémoires ardéchoises.
Il devait être presque minuit quand une ombre se faufila d'un pas déterminé dans le canevas des étroites rues désertes de la vieille ville. Un immense chapeau de paille noir à bords flottants dissimulait entièrement le visage de cet étrange visiteur du soir. Il était, en outre, revêtu d'un ample imperméable sombre à longues manches muni d'un col claudine relevé qui paraissait pour le moins anachronique en cette saison de canicule. A intervalles réguliers, le sinistre spectre se livrait à un bien curieux manège. Il trempait nerveusement une large brosse dans un sceau qui dégoulinait d'une épaisse colle translucide. Il en tapissait brusquement certaines surfaces planes et y appliquait machinalement une petite affiche rougeâtre. De part en part, tout était bon pour l'encollage. Murs décrépis, portes et volets, vitrines de magasins. L'ombre privadoise marquait son passage. Une ample besace en laine pendue au cou et débordant d'affichettes, un seau dans une main, une brosse dans l'autre, elle avançait, résolue et sans hésitation. Dans le dédale du vieux Privas, elle était comme chez elle, en terrain conquis. Depuis la place de l'hôtel de ville, la fugace silhouette s'engagea dans la minuscule artère Chambouleyron, longea les murs de la voie Jean Aurenche, et haletante, reprit son souffle à l'angle de la rue Pierre Filliat. Manifestement, la promenade touchait à son but.
D'un revers de manche, l'inquiétant excursionniste, essuya son front perlant de sueur. La moiteur ambiante semblait l'affecter physiquement mais sa détermination restait sans faille. Il fallait coûte que coûte mener à bien sa mission. Malgré l'insupportable chaleur de cette nuit d'août 1976, il lui était nécessaire, quasi-vitale même, de déposer son fardeau. Chaque affiche rouge encollée le délestait un peu de sa souffrance. Sa douloureuse existence trouvait là un sens nouveau. C'était comme une catharsis, une thérapie lui permettant d'extérioriser son traumatisme. Le temps était venu d'expier et de renaître autre. Dans l'étouffante nuit privadoise, c'était une purification qui s'annonçait. Le prélude d'une métamorphose régénératrice.
Après avoir furtivement regardé de part et d'autre de la rue Pierre Filliat, l'ombre au large chapeau poussa un faible soupir de contentement. L'artère, comme d'habitude à cette heure tardive, était déserte et silencieuse. Instantanément revigoré par la quiétude nocturne de la ville, le spectre reprit sa marche vigoureuse et résolue. Tout retour en arrière était maintenant impossible. Le plan parfaitement esquissé, mûrement réfléchi depuis des années, ne pouvait échouer. Presque dix ans, dix ans déjà que tout avait germé dans cette âme tourmentée. Aujourd'hui, enfin, le processus était enclenché. Un frisson parcourut l'ensemble du corps emmitouflé et transpirant de l'inquiétante silhouette. Les dés étaient bel est bien jetés. A quelques pas de là, à la lueur blafarde d'un réverbère, on pouvait distinguer la façade de l'Hôtel Fay-Gerlande et son portail verdâtre surmonté du drapeau tricolore.


CHAPITRE 1

Ludovic Chalayaco était un brillant journaliste, mais il craignait la chaleur et maudissait ce mois d'août 76. Il faut dire qu'il ne se séparait jamais de ses santiags mexicaines modèle 1968 en cuir martelé. Cet été de canicule était donc pour lui un véritable calvaire. Mais à l'aération plantaire, il préférait de loin le confort de la santiag, et surtout, c'était un homme élégant qui prenait soin de son style. Ses cheveux, très longs, d'un noir éclatant retombaient harmonieusement sur de solides épaules. La pratique assidue du rugby au Sporting Club Privadois, lui avait façonné un corps sculptural qu'il entretenait par de régulières séances de musculation à la salle de sport du Cours de l'Esplanade. Il portait en général des costumes Prince de Galles à motifs de carreaux, achetés par correspondance dans les boutiques londoniennes à la mode. Ses multiples chemises colorées à cols larges et pointus avaient fait sa réputation dans tous les troquets privadois. Son doux visage, son nez aquilin et ses magnifiques yeux ambrés étaient mis en valeur par une superbe moustache recourbée parfaitement taillée. Et pour ne rien gâcher, il arborait en toute occasion un sourire éclatant qui témoignait de son éternelle bonne humeur. Ludovic Chalayaco s'était façonné un look qui lui seyait à merveille et qui tranchait avec l'apparence classique de ces collègues du " Vivarais Libre ".
Ce célibataire invétéré habitait un loft lumineux, boulevard de la Glacière, à quelques mètres du siège du journal. Cette proximité lui permettait bien entendu de prolonger régulièrement ses nuits de sommeil, mais cela le rendait aussi facilement disponible en cas d'urgence. La rédactrice en chef du " Vivarais Libre ", la sublime et tenace Véronique de Dreux, faisait inlassablement appel à lui, le harcelant de coups de téléphone au moindre fait divers qui défrayait la chronique dans la petite préfecture de l'Ardèche. C'était justement ce qui allait de se produire, à l'aube, en ce premier dimanche matin d'août 76.
Après une folle soirée disco en boîte de nuit, Ludovic Chalayaco venait à peine de se coucher quand il fut réveillé par la sonnerie stridente de son téléphone couleur orangé.
- Ludovic, bonjour c'est Véro… Véronique de Dreux. Excuse-moi pour cette heure matinale, mais j'ai quelque chose pour toi… enfin pour le journal. Je ne te dérange pas au moins ?
Les yeux encore gonflés par les excès de la nuit, le cerveau engourdi par les vapeurs de whisky, Ludovic Chalayaco peinait à saisir le sens des paroles de la rédactrice en chef du " Vivarais Libre ". D'une voix rocailleuse, il tenta comme à l'accoutumée de se montrer la plus agréable possible.
- … Bien sûr que non Véro, tu ne me déranges jamais… Je suis un peu fatigué, mais je crois que ça va aller… Qu'est ce que c'est au juste ton affaire ?
- Écoute, un truc de fou à la préfecture de Privas, incroyable ! Un scoop, un vrai scoop et je veux qu'on l'on soit les premiers sur le terrain. Je peux compter sur toi ? Allez, dans 15 minutes, on se retrouve au journal.
Sans même avoir eu le temps de réagir ou de donner son avis, Ludovic se retrouvait sans interlocuteur. Le bip monotone du téléphone résonnait à l'infini percutant douloureusement ses neurones fragilisés par l'abus d'alcool de la veille. Véronique de Dreux avait raccroché, convaincue comme toujours d'avoir gain de cause. Ludovic, elle en était certaine, la retrouverait dans un quart d'heure au siège du journal. Il faut dire qu'elle alliait une force de conviction naturelle et un pouvoir de séduction manifeste. Son journaliste préféré ne restait jamais insensible au charme ténébreux de la belle brune et à sa bouche pulpeuse. Elle usait et abusait de ses charmes, ce qui lui avait permis de gravir en un temps record tous les échelons du journal. Cette ancienne coiffeuse était entrée comme pigiste et quatre ans plus tard, elle dirigeait d'une main ferme la rédaction du plus populaire journal de Privas.
Aujourd'hui, elle pressentait que cette affaire de la préfecture allait encore lui offrir une opportunité. Mais, il fallait faire vite. Être toujours les premiers sur le coup, telle était sa devise. Son informateur, un de ses multiples amants, haut fonctionnaire collaborateur du préfet de l'Ardèche, venait de l'avertir d'une affaire invraisemblable. Il y avait du grabuge autour de la préfecture et cela sentait bon le scoop. La rue Pierre Filliat, siège du préfet installé dans l'ancien hôtel Fay-Gerlande, n'était qu'à 10 minutes du " Vivarais Libre ". Avec un peu de chance et s'il s'en donnait la peine, son reporter serait sur place avant la police.
Ludovic Chalayaco, malgré cet inopportun appel téléphonique, était, quant à lui, encore dans le cirage. Il avait bien du mal à sortir de cet état semi comateux qui l'envahissait après chacune de ses sorties nocturnes. Machinalement, il enfila la première chemise qu'il extirpa difficilement de sa penderie. Une superbe hawaïenne à décor floral jaune et orange. Après avoir passé un pantalon pattes d'éléphant en tweed à gros carreaux gris-beige, et chaussé ses indispensables santiags, il se munit des dernières lunettes de soleil à la mode. Des Rayban aviateur argentées à effet miroir. Quelques minutes plus tard, sans même avoir pris de temps de son expresso du matin, il se retrouvait au siège du " Vivarais Libre ", confortablement assis dans un futuriste fauteuil coque Ball Chair. Face à lui, debout, les mains à plat sur son bureau métallique orange laqué, Véronique de Dreux était survoltée.
- Ludovic, merci d'être déjà là. Je vais faire vite. Voilà le topo : dans la nuit, une vingtaine d'affiches, de couleur rouge apparemment, ont été collées tout autour de la préfecture. Je n'en sais pas plus, mais le préfet, à ce qu'il paraît, est furax. Il s'agirait d'un acte de malveillance avec quelques connotations politiques. Acte par ailleurs non revendiqué.
Tout en racontant ce qu'elle savait de l'affaire, Véronique de Dreux, ne cessait de s'agiter. Ludovic écoutait tant bien que mal ce monologue, tentant de paraître intéressé et captif. Mais derrière ses Rayban, il se souciait davantage des courbes de sa rédactrice en chef que de ce prétendu scoop. Des nausées acidulées lui remontaient à intervalles réguliers dans sa gorge asséchée.
- Écoute mon chou, poursuivit-elle, ce n'est pas de gaieté de cœur que je t'ai réveillé, mais il faut en savoir plus sur cet imbroglio. Alors, tu vas te rendre sur place illico. Tu dois tout noter, interroger tout le monde et surtout me ramener des infos précises sur cette fameuse affiche. Je veux en connaître un max. Demain ça fait la Une, alors je compte sur toi… Et je saurai te remercier à la perfection…
La voix de son interlocutrice se fit d'un coup douce et suave. C'était l'instant de grâce. Elle réajusta un bandeau vert dans ses cheveux d'un noir intense. Sa robe très courte multicolore aux longues manches évasées laissait entrevoir de fines jambes brunies par l'âpre soleil d'Ardèche. Ludovic Chalayaco, ragaillardi, était sous le charme. Il s'extirpa du fauteuil coque Ball Chair et prit le compact argentique Canon qui se trouvait sur le bureau de sa rédactrice en chef.
- Très bien Véronique, je fais faire de mon mieux. Je te livre un papier et des photos dès que possible dans la journée… Je te téléphone d'une cabine dès que je tiens quelque chose et on se retrouve chez toi pour faire le point. A tout à l'heure.
En deux temps trois mouvements, le journaliste du " Vivarais Libre " se retrouva sur le trottoir du boulevard de la Glacière. Son appareil photo dans les mains, un calepin et un crayon dans la poche de son pantalon Prince de Galles. Sans trop avoir compris le pourquoi ni le comment, il était fin prêt pour son reportage sur les énigmatiques affiches rouges de la préfecture. Il commençait déjà à transpirer dans ses santiags en cuir martelé. Un soleil de plomb pointait à l'horizon, la journée s'annonçait encore une fois caniculaire. Il prit la direction de la vieille ville. La rue Pierre Filliat et l'hôtel Fay-Gerlande, n'étaient vraiment pas très loin.

 

 

 

 

Dans la même collection (par ordre de parution) :

Meurtre à Jaujac. Gabriel Jan
Meurtres à Ruoms. Philippe Granchamp
Meurtres à Valence. Gabriel Jan
Meurtre à Annonay. Raymond Pascal
Meurtre aux Vans. Frances Harper
Meurtre à Nyons. Gérard Bouchet
Meurtre à Aubenas. Gabriel Jan
Meurtre à Crussol. David Vinson
Meurtre à Peyrebeille. Jean-Marc Gardès
Meurtres à Privas. Jean Nito
Meurtre à Montélimar. Roland Brolles
Meurtre à Davézieux. Raymond Pascal
Meurtre à Chomérac. Gabriel Jan
Meurtre à Crest. Chris Escot
Meurtre à Alissas. Jean Nito
Meurtres à Tournon. Yohann Fourey
Meurtre à Vals-lès-Bains. Gabriel Jan
Meurtre à Thueyts. Gabriel Jan
Meurtre à Bourg-lès-Valence. Anny Blaise Resnik
Meurtre à Die. Chris Escot
Meurtre à Vallon-Pont-d'Arc. Philippe Granchamp
Meurtres dans les Baronnies. Gérard Bouchet

 

 

C'est la fierté de la collection des 24 " Meurtre à... " que de faire confiance à des auteurs qui connaissent parfaitement - soit qu'ils y habitent, soit qu'ils y soient nés - les lieux où se situe l'action de leur récit.
En même temps qu'ils se laisseront captiver par le suspense inhérent à ce type de narration, les habitants de Privas et des environs auront le plaisir de reconnaître, au passage, des sites, des quartiers ou des monuments qui leur sont familiers et même, parfois, d'en découvrir d'autres qui ne leur sont pas connus.

Par ordre de parution :


1- Gabriel Jan. Meurtre à Jaujac. Une enquête de Charles Khoems
Répondant à l'invitation de son ami Henri Maramont, Char-les Khoems, détective privé, arrive à Jaujac où l'attend une mauvaise surprise. L'Envers du Décor pose une énigme bien sentie qui génère une enquête que n'aurait pas boudée Maigret. À chaque pas, le mystère s'épaissit. Et si la police patauge dans la choucroute, Khoems aussi... Jusqu'à ce que Dracula s'en mêle ! Un roman policier ardéchois, machiavélique à souhait, trai---té toutefois avec une certaine dose d'humour, ce qui ne gâche rien.
Né en 1946, dans le Pas-de-Calais, Gabriel Jan roule sa bosse partout en France (et ailleurs) avant de s'établir à Jaujac, en Ardèche, où il réside depuis 2004. Animateur de radio, auteur de nombreuses nouvelles, de sketches radiophoniques, de pièces de théâtre, et de plus de quarante romans, publiés dans diverses maisons d'éditions, et plus particu-lièrement au Fleuve Noir, il nous emmène aujourd'hui au sein d'une histoire qu'on ne lâche qu'une fois la dernière page lue.
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale : Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas,Chomérac, Vals-les-Bains et Thueyts.

2- Philippe Granchamp. Meurtres à Ruoms. Le retour de Léonard Cosma.
Un matin de février, un promeneur découvre un cadavre au bord de l'Ardèche. Une juge d'instruction nîmoise, précédée de deux lieute-nants de police, arrive à Ruoms. Léonard Cosma, ex-détective privé à la dérive, devient très vite le suspect numéro un... L'enquête, pleine de rebon-dissements, va briser la quiétude d'une petite ville d'Ardèche méri-dio-nale, endormie par l'hiver. Des personnages étonnants et hauts en couleurs vont s'affronter pour tenter de résoudre une énigme qui provoque-ra des drames inattendus.
Philippe Granchamp est instituteur à Ruoms. Ce passionné de lecture et de nature réside à Grospierres. Auteur de " Meurtres à Grospierres ", il nous propose une histoire dans la plus pure tradition du roman policier français. Le suspense ne prend fin qu'une fois le livre refermé.


3- Gabriel Jan. Meurtres à Valence. Une étrange affaire.
Chère lectrice, cher lecteur,
Vous pensiez être bien tranquille dans votre petit coin ? Vous avez le droit de le croire, mais c'est un leurre.
Car laissez-moi vous dire que, non loin de vous, peut-être même sous votre nez, il se passe des choses étranges. Les jour-naux n'en parlent pas. La télévision non plus. Parce qu'on ne veut pas vous effrayer. Si toutefois vous ne craignez pas les cauchemars, faites le pas : accompagnez Yvon Roland et Christophe Dalentin dans leur enquête... Mais je vous aurai prévenu !
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale : Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas,Chomérac, Vals-les-Bains et Thueyts.

4- Raymond Pascal. Meurtre à Annonay. Le noyé de la Cance.
Premier dimanche de juin, jour de la commémoration du pre-mier envol d'un plus léger que l'air, un couple de personnes âgées est témoin du meurtre d'un passant sur le pont de Cance. Le S.R.P.J. de Lyon à qui est confiée l'enquête se rend sur les lieux. Les recherches conduiront les enquêteurs aux confins de la commune en limite du département de la Loire. Là, dans une ferme rénovée, près d'un hameau excentré par rapport à la ville d'Annonay, ils tomberont sur un réseau mettant en cause des personnalités connues. Qui et pourquoi avoir commandité un professionnel pour abattre le pianiste d'un groupe de rock ? Une minutieuse enquête et, au final, un dénouement pour le moins inattendu. À ne déflorer sous aucun prétexte.
Du laboratoire de recherche Aéronautique, à l'indus-trie infor-matique, puis à la direction d'entreprise, Raymond Pascal, né à Saint-Étienne a trou-vé en Ar-dèche un écrin de verdure où poser ses bagages. Il est l'au-teur de deux romans : " Julia " (1999) et " Le ca-lendrier de l'Avent ".

5- Frances Harper. Meurtre aux Vans. Un fauteuil pour la mort.
2014. Les urnes ont apporté certains changements à la petite ville des Vans en Basse Ardèche, mais la vie du bourg se poursuit tranquillement pour la plupart de ses habitants, comme Christophe Weetsen, instituteur, et son épouse Pauline, secrétaire, et leurs enfants David et Tiphaine. Mais bientôt la mort vient frapper au cœur de la ville, une fois, deux fois… Des accidents de la vie à première vue… Dans l'entourage de Pauline et de Christophe, c'est la consternation. David et ses amis ont leur petite idée, mais jusqu'où ira l'hécatombe avant qu'on adhère à leur hypothèse ?
Née Outre-Manche au milieu du siècle dernier, Frances Harper a fait sien le pays des Chtis en 1970, y exerçant les métiers de secrétaire et enseignante en formation permanente avant de s'établir au Pays des Vans en Ardèche en 1998, où sa plume alimente les colonnes de la presse locale depuis quelques années. Elle a déjà publié une trilogie de " Petits meurtres " (au jardin, en forêt et dans la plaine) où la fantastique se mêle au terroir. Cette fois, toujours avec un regard décalé teinté d'humour, elle plonge le lecteur au cœur de " la plus belle commune de France " pour une histoire rocambolesque où pleuvent des morts.

6- Gérard Bouchet. Meurtre à Nyons. Une énigme au pays des olives.
En grand tenue d'apparat, Norbert de Boisjevol des Bruyères, chevalier de la légion d'honneur, Grand-Maître de la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier, est affalé sur son bureau. Il a le crane éclaté. Le sang qui s'est écoulé de sa tempe s'est coagulé sur les feuillets du discours qu'il devait prononcer à l'issue du repas solennel du 200ème chapitre. La grande fête du début de l'été à Nyons s'achève par un drame.
Pourquoi ce meurtre, au soleil de l'été commençant, dans une ville plus souvent présente à la rubrique des séjours de rêve qu'à celle des faits divers macabres ? L'enquête, conduite par l'adjudant-chef Moulin et, parallè-lement, par deux jeunes journalistes de la presse départementale, nous con-duit dans le monde complexe de l'appellation d'origine contrôlée : " huile d'olive de Nyons " et nous entraîne vers celui, louche et interlope, d'étranges trafics internationaux.
Gérard Bouchet, natif de Nyons, ancien professeur de philosophie et présentement adjoint au maire de Valence, était jusqu'ici connu pour ses travaux sur la laïcité (deux publications aux Editions Armand Colin), pour ses écrits sur L'école dans la Drôme (1830-1880, Cinquante années qui ont fait l'école aux éditions E et R) et pour ses activités publiques. On ne l'attendait pas dans le domaine du roman policier. Avec cette première livraison, il ouvre un nouveau chapitre de sa production littéraire qu'on espère voir bientôt s'enrichir de nouveaux ouvrages.

7- Gabriel Jan. Meurtre à Aubenas. Les crocs de la nuit
La mort a cent visages et elle prend parfois les aspects les plus inattendus. C'est le cas dans cette affaire qui plonge les habitants d'Aubenas et ceux de sa région dans une atmos-phère de plus en plus pesante. Une enquête difficile, pleine de rebondissements pour les policiers. Suspens garanti !
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale : Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas,Chomérac, Vals-les-Bains et Thueyts.

8- David Vinson. Meurtre à Crussol & l'énigme p6.
Un notable sauvagement assassiné, une inscription mystérieuse, un énig-ma-tique moine, un secret ancestral, le bucolique et légendaire châ-teau de Crussol est le théâtre d'une effrayante scène de crime.
À la fois roman à suspens et intrigue à décoder, ce policier drô-mar-dé-chois exploite également les méandres tortueux du passé et met en scène des personnages aux sensibilités bien trempées. Les ombres du passé et les affres des temps présents planent en effet dange-reusement sur cette sordide et énigmatique affaire. Aux environs de l'orgueilleuse falaise de Crussol, de part et d'au-tre du Rhône, l'obscure et ténébreux capitaine John Sutton est chargé de l'enquête. Entre Saint-Péray, Guilherand-Granges et Valen-ce, entouré de personnages tru-culents et pittoresques, il va devoir déjou-er les dédales d'un crime mys--térieux et résoudre l'énigme " p.6 ". Une intrigue envoûtante à déchiffrer qui comblera les amateurs du genre, les passionnés d'histoire, les adeptes du suspens et tous ceux qui aiment leur magnifique et pittoresque région.
David Vinson, professeur d'histoire-géographie à Valence s'essaye pour la première fois au genre policier. Cet historien, après avoir entre autre publié sa thèse de doctorat (" Les Arméniens dans les récits des voyageurs français du XIXe siècle ", 2004) et un recueil de textes (" La Drôme à la Page ", 2008), nous livre maintenant un ouvrage palpitant. Avec panache, il a su délaisser pour un temps la rigueur critique des sciences historiques au profit de l'énigme, du mystère et du suspense. Son roman, sur un fond de terroir régional, nous entraîne ainsi dans les profondeurs de l'âme humaine.

9- Jean-Marc Gardès. Meurtre à Peyrebeille. Privas au cœur du mystère.
Le 2 octobre 1833, trois têtes tombaient sous la lame de la guillotine ins--tallée devant l'auberge de Peyrebeille. Ainsi prenait fin, pensait-on, l'histoire criminelle de Pierre Martin, Marie Breysse et Jean Rochette, les tenanciers du lieu… Et pourtant jamais fait divers n'aura autant inspiré commen-tateurs et chercheurs : de Paul d'Albigny à de Montgros, de Régis Sahuc à Thierry Boudignon, tous se sont posé et nous ont posé la lancinante question : les aubergistes étaient-ils vraiment les assassins d'Enjolras, le voyageur égaré des hauts plateaux ? C'est aussi la question que se pose Gérard, jeune fonctionnaire ardéchois en vacances à Privas, en découvrant dans un journal de l'époque un indice sensationnel. Il mènera une enquête périlleuse dans les sous-sols de la ville préfecture et manquera d'y laisser sa vie. On ne découvre pas impunément le terrible secret de Peyrebeille… Dans ce roman policier - sans commissaire ni détec-tive privé mais où rode le crime - Jean-Marc Gardès propose, tout en promenant le lecteur au cœur du Privas de 2010, une formidable réponse à l'énigme de l'auberge sanglante. De la pure fiction ? Pas si sûr…
Jean-Marc Gardès est établi à Privas depuis de nombreuses années. Au fil d'une quinzaine d'ouvrages, du " Secret de la légende de la cloche aux pièces d'or de l'Abbaye de Mazan " à " L'Ardèche à la page ", " Issarlès, un lac majeur " et " Sur l'antiquité du plateau ardéchois ", il s'est fait un nom parmi les écrivains régionaux. Il signe ici son premier roman policier.

10- Jean Nito. Meurtres à Privas et le d'Indy code.
Un crime se commet lors du siège de Privas, en 1629, qui reste inexpliqué. Deux autres assassinats viennent bouleverser la vie paisible de la capitale du marron glacé, en 2009. Un code mystérieux, incompré-hensible, trouvé sur une partition de Vincent d'Indy (Vivarois célèbre) près du corps d'une des victimes, constitue le seul indice. Un enquêteur parisien, mais enfant du pays, va débrouiller l'écheveau, découvrir le lien qui relie ces deux affaires, à quatre siècles d'intervalle, et résoudre les deux énigmes.
L'auteur, Jean Nito, dont toute la famille, du côté paternel, est originaire de Rochessauve, en Coiron, n'est pas un spécialiste du polar mais un écrivain de romans historiques et d'aventures. Dans cet ouvrage - un coup d'essai - il est parvenu à renouveler les règles du genre, en y mêlant habilement récits historiques et intrigues policières.

11- Raymond Pascal. Meurtre à Davézieux. Le passager de saint Blaise.
Deux faits divers apparemment sans relation entre eux, la décou-verte d'un cadavre en amont de la station d'épuration et l'incendie de la SIDC, entreprise implantée dans le quartier de Vidalon à Davézieux et spécialisée dans la fabrication de composants électroniques, défrayent la chronique locale. La police est chargée de l'enquête. Alexandre Perbet, gérant de la SIDC, et que tout accuse d'être l'auteur de l'incendie de l'usine de Vidalon, a disparu. Sa cavale va le conduire dans la vallée du Doux, elle prendra fin à Pailharès, village moyenâgeux proche de Saint-Félicien. Mais, pour quelle raison la cloche de l'église Sainte Marie a-t-elle tinté ? Seule l'intervention de la brigade de gendarmerie de Saint-Félicien permettra de mettre un terme à la folle décision d'Alexandre.
Auteur de Meurtre à Annonay.

12- Roland Brolles. Meurtre à Montélimar. Du ririfi à la Trésorie.
Pénétrez dans l'univers impitoyable du ministère des Finances et de ses succur-sales, les trésoreries et recettes des finances, appelées plus commu-né-ment perceptions.
Menaces de mort, tortures morales et insultes des contribuables envers les agents côtoient au quotidien amourettes et coucheries entre fonction-naires mais aussi entre agents et femmes de contribuables prêtes à tout pour obtenir des délais de paiement pour leurs impôts ou une remise gracieuse des majorations de 10%.Tout semble, malgré tout, allait tant bien que mal jusqu'au jour où tout s'emballe, où tout prend une sale tournure et où la mort frappe à la porte de la recette des finances.
Dans son quinzième ouvrage, après l'histoire de la Drôme Provençale, la poésie, les contes et les finances municipales, Roland Brolles aborde ici un nouveau genre littéraire, le roman policier. Son passé d'inspecteur du Tré-sor l'a beaucoup aidé à rédiger ce livre dans lequel tout ce qui semble vrai est faux et inversement.

13- Yohann Fourey. Meurtres à Tournon. Le lycée ensanglanté.
Tournon-sur-Rhône, la tranquille sous-préfecture ardé-choi--se, se trouve en-san-glantée par un crime brutal. Le corps d'une enseignante est retrouvé, mort. Pourquoi un professeur sans histoire est ainsi aussi horriblement assassi-né ? Les lieutenants Vasseur, du SRPJ de Lyon, et Pichon, de la gendarmerie tournonaise, sont char-gée de l'enquête, une enquête qui les mènera dans les lieux historiques de la ville. De fausses-pistes en rebondissements, plongez avec eux au cœur du mystère dans cette histoire au dénouement inattendu.
Yohann Fourey est ardéchois et vit à Mauves. Auteur de " Personnages Merveilleux en Drôme-Ardèche " et de " Petites histoires de fantômes et autres créatures en Drôme-Ardèche ", il délaisse le merveilleux régional pour nous livrer son premier polar.

14- Chris Escot. Meurtre à Crest. Les gendarmes sont au parfum.
Lorsque le lieutenant Anne Sorel est nommée à Crest, pour diriger la brigade, elle éprouve, en son for intérieur, un certain mépris pour cette petite ville coincée entre sa tour et sa rivière. Elle imagine son chemin de brillante gendarmette semé de vols de poules, de batailles d'ivrognes et de querelles de voisinage, d'ennui profond, en somme. Alors que le maire l'introduit dans ses nouvelles fonctions, l'annon-ce d'un homicide vient troubler la cérémonie. Anne aimerait se consacrer totalement, avec l'aide de sa brigade, à l'élucidation de cet assassinat. Mais le quotidien d'une gendarmerie de campagne est fait de mille délits qu'il ne faut pas ignorer, car comme l'écrit Diderot : " Abolir le délit, c'est abolir la loi ". Qu'il s'agisse d'un cambriolage, d'un accident ou de la perte d'un chien. Au cours de cette enquête, constamment interrompue par les aléas de la vie et les exigences d'une administration souvent aveugle, Anne Sorel succombera rapidement aux charmes de sa ville.
Chris Escot vit à Crest. Professeur de lettres, elle signe ici son premier policier après avoir publié les fameuses " Recettes de la feignasse ".

15- Gabriel Jan. Meurtres à Chomérac. Le mort qu'il faut assassiner.
Les gens croient savoir " des choses ". Mais, derrière les renseignements qu'on veut bien leur jeter en pâture, derrière les quelques gouttes de vérité habi-lement mêlées de men-songes qu'on leur donne pour qu'ils s'en gargarisent, derrière les reliefs d'intellec-tualisme qu'on leur distribue pour qu'ils se masturbent l'esprit, il y a ceux qui tirent les ficelles, ceux qui profitent, ceux qui dirigent, ceux qui manipulent, ceux qui corrompent et qui tuent !
Auteur de plus de quarante romans appartenant à des genres littéraires différents (policier, historique, fantastique, science-fic-tion), Gabriel Jan signe également de nombreuses nouvelles, des sketches radiophoniques pleins d'humour et des pièces de théâtre. Son tout premier roman " Au seuil de l'enfer " voit le jour aux Éditions Fleuve Noir en juin 1973. Depuis, il n'a pas cessé d'écrire. Il est déjà l'auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale : Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale : Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas,Chomérac, Vals-les-Bains et Thueyts.

16- Gabriel Jan. Meurtres à Vals-lès-Bains. Histoires de femmes… Femmes à histoires.
Si vous avez la curiosité d'aller flâner du côté du " premier cimetière ", à la sortie de Vals, sur la route de Chirols, vous trou-verez sans peine l'endroit exact ou fut assassiné l'un des personnages de ce roman. Car ainsi débute cette histoire.De bien curieuses transactions se déroulent, une nuit, aux portes du royaume des allongés. Ravi de voir du monde, Félix s'approche d'une démarche mal assurée et propose d'aller boire un coup. Cela va lui coûter la vie. Si vous désirez connaître la suite, faites place au suspense et au mystère. Allez d'abord vous promener dans le parc du casino, dans cet écrin de verdure qui cache ses fontaines et sa source inter-mittente. Imprégnez-vous bien de ce décor en-chanteur. Profitez de sa quiétude, de sa beauté. Puis plongez-vous dans ce roman. L'auteur vous souhaite d'agréables frissons.
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale : Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas, Chomérac, Vals-les-Bains et Thueyts.

17- Nito. Meurtre à Alissas. La Triade gauloise.
Un crime, qui ressemble fort à un meurtre rituel, est commis à Alissas.
On retrouve la tête d'un homme dans la grotte de N.D. des Roches. Puis c'est le tour du tronc, qui gît dans une tombe antique de Veyras. Et, pour finir, les membres sont découverts dans le fameux dolmen de Rochessauve.
S'agit-il d'un sacrifice humain tel qu'en commettaient les Gaulois à une époque reculée ? Le commandant Cordier qui, alors qu'il était encore capitaine, avait résolu, l'année précédente, l'affaire du " d'Indy code ", à Privas, va être chargé de l'enquête. " Un polar au cœur de cette antique Alésia ", René Saint-Alban.
L'auteur, Jean Nito, dont toute la famille, du côté paternel, est originaire de Rochessauve, en Coiron, n'est pas un spécialiste du polar mais un écrivain de romans historiques et d'aventures. Auteur de Meurtre à Privas, il récivide aujourd'hui avec avec cette nouvelle intrigue policière.

18- Claude Ferrieux. Meurtres à Romans. La disparition de Fadimé.
Il fait bon vivre à Romans-sur-Isère, ville moyenne d'aspect tranquille. Pourtant les apparences sont trompeuses : les statistiques dénombrent plus d'un délit par jour. L'histoire racontée par Claude Ferrieux place le lecteur face à une disparition inquiétante, celle d'une jeune étudiante d'origine turque prénommée Fadimé. Maryse Ancelin, commandant de police fraîchement nommée à Romans mène l'enquête. Ce personnage n'est pas une inconnue pour les lecteurs du précédent roman : Commissaire Bourbonnais, puisqu'elle y figurait comme enquêteur en second. Sur les traces de Fadimé, Maryse, aidée de son équipe, recherche un à un tous les éléments du puzzle qui reconstitue la vie de la jeune disparue : fréquentations, amitiés, intérêts. Peu à peu on découvre sa personnalité attachante. Et l'enquêtrice en profite pour connaître Romans, son patrimoine, sa diversité, ses communautés, son tissu industriel et social. Parfois la nostalgie la gagne et elle se remémore sa vie dans l'Allier, à Vichy et ses environs. Mais le stress lié à l'enquête reprend vite le dessus : quelle issue pour Fadimé ? Une intrigue qui met en scène des femmes modernes dans leur dimension humaine, fortes mais fragiles.

Originaire de Varennes-sur-Allier, Claude Ferrieux a terminé sa carrière de professeur agrégé d'italien au lycée du Dauphiné à Romans. Auteur de récits et de romans historiques ou policiers situés en ses lieux d'origine (Bourbonnais, Berry), ou dans un environnement méditerranéen, il aborde pour la première fois le contexte dans lequel il réside depuis une décennie. Et son plaisir à évoquer Romans transparaît au fil des pages.
Un " Romans "...policier ! René Saint-Alban.

19- Jean Nito. Meurtre à Coux. Une étrange affaire.
Après " Meurtres à Privas ", policier en partie historique et " Meurtres à Alissas ", plus purement axé sur une intrigue trépi-dante, ce " Meurtre à Coux ", troisième volet du polar privadois, met davantage l'accent, à l'instar des romans de Simenon, sur la psychologie des personnages.
Un homme de couleur, transplanté en Ardèche, un petit orphelin goguenard, une femme ardente et inassouvie sont mêlés à des drames qui allument la conscience populaire des gens bien de chez nous.
L'auteur a aussi signé Meurtre à Privas et à Alissas
LE DERNIER VOLET DE LA TRILOGIE DU POLAR PRIVADOIS, RENÉ ST-ALBAN.

20- Gabriel Jan. Meurtres à Thueyts. Signé Arsène
Qui a tué Marguerite dans la nuit du dimanche au lundi ? Et pourquoi ? Pas pour son argent ; elle n'en possédait pas. Elle faisait partie de ces nouveaux pauvres, victimes de la vie " moderne ". Elle n'avait de secret pour personne. Pourtant, on n'a pas hésité à l'égorger.
On la retrouve sur un trottoir de Thueyts, alors que le jour n'est pas encore levé. Ce crime abominable met le village en émoi. Les gendarmes se mobilisent, le lieutenant Claire Béran-ger à leur tête. Mais ils ne seront pas seuls à mener l'enquête. Un touriste, friand de faits divers, se lance lui aussi sur la piste de l'assassin. Un " polardéchois " qui, comme une charade à tiroirs, ménage quelques surprises.
Auteur de 6 ouvrages dans cette collection régionale : Meurtre(s) à... Jaujac, Valence, Aubenas, Chomérac, Vals-les-Bains et Thueyts.

21. Anny Blaise Resnik. Meurtre à Bourg-lès-Valence. Le feu qui semble éteint...
Quentin Brido, nommé depuis peu dans la Drôme, enquête sur le meurtre d'un ancien instituteur de l'école Sainte Marie, découvert assassiné dans sa maison, rue des Réservoirs à Bourg-Lès-Valence. L'intrigue psychologique, qui a pour ca-dre la région valentinoise, met en scène le jeune lieutenant de police et son grand-père au caractère bien trempé, une équipe de choc qui ne manque pas de nous étonner et que nous retrouverons prochainement pour d'autres énigmes rhônalpines.
Anny Blaise Resnik originaire de Montélimar, vit à Valence. Elle a effectué des études universitaires de Lettres modernes et de Psychologie clinique, qui lui ont permis d'exercer durant 10 ans le métier d'enseignante, puis ensuite celui de psychologue. À présent, elle se consacre entièrement à ses activités artistiques et litté-raires, notamment comme artiste peintre, exposant dans de nombreux pays (Italie, Belgique, Suisse, Ukraine...) et plusieurs fois par an en Chine. Elle est membre de l'Académie Rhodanienne de Lettres et de la Société des Gens de Lettres de Paris.

22-Philippe Granchamp. Meurtres à Vallon-pont-d'Arc. La malédiction de la combe d'Arc.
Un matin de février, un promeneur découvre un cadavre au bord de l'Ardèche. Une juge d'instruction nîmoise, précédée de deux lieutenants de police, arrive à Ruoms. Léonard Cosma, ex-détective privé à la dérive, devient très vite le suspect numéro un ... L'enquête, pleine de rebondissements, va briser la quiétude d'une petite ville d'Ardèche méridionale, endormie par l'hiver. Des personnages étonnants et hauts en couleurs vont s'affronter pour tenter de résoudre une énigme qui provoquera des drames inattendus. " UN ROMAN HALETANT ET SOMBRE, UNE INTRIGUE PARFAITEMENT MAÎTRISÉE QUI RAVIRA UN LARGE PUBLIC ". RENÉ SAINT-ALBAN. Philippe Granchamp est l'auteur de Meurtre à Ruoms.

23- Chris Escot. Meurtre à Die. Les gendarmes y voient clair(ette)
Rachida Bougherra, la stagiaire de " Meurtre à Crest ", est désormais gendarme à part entière. Elle vient d'être nommée à Die, dans cette Drôme qu'elle a appris à aimer. A peine installée, elle est confrontée à une mort étrange qui a tout l'air d'un crime. Pourtant les mille tâches qui incombent aux gendarmes, de la querelle de voisinage, au braquage de bijouterie en passant par le saccage de camions, requièrent son attention immédiate. Il lui faut toute son obstination et la clairvoyance de ses collègues, Dewaere, Chevallier et Belot pour trouver l'auteur de ce meurtre. Et aussi d'un deuxième pendant qu'on y est ! " CLAIRETTE, AMOUR ET JALOUSIE... À CONSOMMER SANS MODÉRATION !" RENÉ SAINT-ALBAN.
Chris Escot, professeur de lettres à la retraite vit à Crest. Après avoir publié les fameuses " Recettes de la feignasse " et son inoubliable " Meur-tre à Crest ", elle signe ici son deuxième roman policier.

24- Gérard Bouchet. Meurtres dans les Baronnies. Le manuscrit de Sainte Jalle.

" Tu n'ouvriras ni ne feras ouvrir ce coffret. Ce qu'il contient est trop grand pour toi comme pour moi. Tu le remettras, ou tu le feras remettre, à un Commandeur de l'ordre dans une de nos maisons. Avec l'aide de Dieu, il saura que faire." En 1188, à Jérusalem, Amaury de Mévouillon, jeune croisé, a reçu mission de rapporter en France un " trésor " que lui a confié frère Thierry avant la chute de la ville. En 2014, ce " trésor " réapparaît dans les Baronnies provençales.
Gérard Bouchet, natif de Nyons, docteur en philosophie était jusqu'ici connu pour ses différents travaux sur la laïcité et pour ses écrits sur l'école dans la Drôme (1830-1880, Cinquante années qui ont fait l'école). Après Meurtre à Nyons qui eut un beau succès de librairie, il signe ici son deuxième roman policier régional.

 

 

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